Keep Smilin’ vous souhaite un bel été : nos derniers conseils avant la pause L’été approche à grands...
Lorsqu’on gère un logement en location courte durée, certaines questions reviennent toujours : dois-je accepter les animaux ? Et les fumeurs ? Et si un groupe veut organiser un anniversaire, dois-je dire oui ou non ?
Ces choix peuvent impacter votre tranquillité, votre rentabilité… et la qualité de l’expérience voyageur. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse universelle, mais il y a des décisions à prendre en conscience, en fonction de votre logement, de vos valeurs et de votre cible.
Dans ce Samedi Conseil, je vous aide à peser le pour et le contre, et je vous donne des pistes concrètes pour faire vos choix sans stress – ni mauvaise surprise !
De plus en plus de voyageurs souhaitent voyager avec leur animal de compagnie. Mais tous les logements ne sont pas prêts à ouvrir leurs portes à ces compagnons à quatre pattes. Faut-il dire oui ? À quelles conditions ? Et que faut-il anticiper pour éviter les mauvaises surprises ?
Accepter les animaux vous donne accès à une niche de voyageurs très engagés. Ce sont souvent :
des couples ou familles respectueux,
des habitués des plateformes,
des profils très reconnaissants envers les hôtes qui acceptent leur animal, car ils rencontrent souvent des refus ailleurs.
💡 Bon à savoir : sur Airbnb, la mention « animaux acceptés » est un filtre très utilisé. Votre logement peut donc gagner en visibilité, notamment hors saison ou sur des séjours longs.
Autre avantage : ces voyageurs sont souvent plus attachés émotionnellement à leur séjour, car ils peuvent le vivre pleinement en famille (animal compris). Cela se traduit souvent par de très bons commentaires, et une tendance à réserver à nouveau s’ils sont satisfaits.
Mais cette décision ne se prend pas à la légère. Un animal mal encadré peut engendrer :
des odeurs persistantes (notamment s’il monte sur le lit ou le canapé mouillé),
des poils difficiles à nettoyer,
des accidents (urines sur les tapis, griffures, etc.),
du bruit si l’animal aboie en l’absence de ses maîtres.
Et il ne faut pas oublier les conséquences sur les voyageurs suivants : certains sont allergiques, d’autres simplement inquiets à l’idée que l’espace ne soit pas parfaitement propre.
👉 Exemple : dans un studio à la déco soignée avec tapis épais et canapé en lin clair, un chien de 30 kg peut rapidement transformer l’expérience voyageur… et vos frais de remise en état.
Si vous souhaitez ouvrir votre logement aux animaux tout en posant des limites, voici quelques bonnes pratiques à mettre en place :
Mentionnez les conditions précises dans l’annonce : nombre d’animaux autorisés, taille maximale, interdiction de monter sur les lits, etc.
Prévenez dès le message de confirmation qu’un supplément ménage peut s’appliquer (et précisez-le dans le règlement intérieur).
Proposez un kit d’accueil animalier : bol, tapis, petit mot sympa… Ce sont des détails qui touchent beaucoup.
Investissez dans des matériaux faciles à nettoyer : sol vinyle ou carrelage, plaids lavables, housses de canapé amovibles.
Renforcez le ménage avec des produits désinfectants et anti-odeur, et prévoyez un check plus minutieux à chaque départ.
Accepter les animaux peut être un vrai atout marketing si c’est un choix réfléchi et encadré. En fixant des règles claires et en adaptant légèrement votre logement, vous pouvez séduire une clientèle fidèle et augmenter votre taux d’occupation, sans compromettre la qualité de l’expérience.
La question des fumeurs divise : entre respect de la liberté de chacun et préservation de la propreté et des odeurs, il est essentiel de prendre une position claire. Mais faut-il tout interdire, ou encadrer intelligemment ?
Même si les fumeurs représentent une part décroissante des voyageurs, certains cherchent encore des logements où ils peuvent fumer sans se sentir jugés. En interdisant complètement la cigarette (même à l’extérieur), vous risquez de fermer la porte à une partie de la clientèle, notamment les voyageurs internationaux ou les plus âgés, pour qui fumer reste un réflexe quotidien.
Certains hôtes choisissent d’accepter la cigarette à l’extérieur uniquement, ce qui permet de satisfaire les fumeurs sans impact sur l’intérieur du logement.
👉 Exemple : un balcon, une terrasse, ou même un petit coin jardin peut faire toute la différence dans ce type de décision.
La principale raison d’interdire de fumer à l’intérieur, c’est la persistance de l’odeur de tabac : elle imprègne les textiles, les rideaux, les coussins, et peut dissuader fortement les voyageurs suivants. Même un seul séjour fumeur peut entraîner des commentaires négatifs, voire des annulations de dernière minute si l’odeur est trop forte.
Autres risques :
brûlures sur les textiles ou les meubles (canapé, couette, sol),
mégots laissés sur la terrasse ou dans les plantes,
déclenchement d’un détecteur de fumée si le logement est équipé.
Et bien sûr, en cas de litige ou de dégâts, il est souvent difficile de prouver que le tabac est en cause, sauf si cela est précisé noir sur blanc dans votre règlement.
Voici quelques options équilibrées pour accueillir des fumeurs sans mettre votre logement en péril :
Autoriser la cigarette à l’extérieur uniquement, et le préciser dans l’annonce ainsi que dans le livret d’accueil.
Aménager un espace fumeur : un petit cendrier propre et une chaise sur la terrasse suffisent.
Mettre un panneau discret à l’intérieur rappelant que le logement est non-fumeur, pour éviter toute ambiguïté.
Si vous suspectez un fumeur régulier, vous pouvez poser la question avant l’arrivée ou mentionner des frais de désodorisation en cas de non-respect.
💡 Astuce : Utiliser un purificateur d’air ou du bicarbonate de soude entre deux séjours permet de neutraliser rapidement les odeurs résiduelles.
Interdire de fumer à l’intérieur reste la solution la plus simple pour préserver son logement, mais offrir un petit espace extérieur dédié peut satisfaire tout le monde sans compromettre la qualité de l’expérience.
Certains voyageurs cherchent un lieu pour célébrer un anniversaire, une soirée entre amis ou une réunion familiale. C’est tentant en termes de revenus, mais est-ce compatible avec une location courte durée sereine ?
Les locations courte durée attirent aussi des groupes : anniversaires, enterrements de vie de jeune fille/garçon, cousinades, petites fêtes entre amis, etc. Ce sont souvent des séjours de 1 à 2 nuits, en week-end, avec un budget confortable et une envie de marquer le coup.
Si votre logement est grand, isolé ou dispose d’équipements festifs (babyfoot, jacuzzi, grand jardin), vous serez naturellement repéré par ces voyageurs, que vous le souhaitiez ou non.
👉 Exemple : une maison avec jardin clos, sans voisinage immédiat, sera perçue comme un lieu idéal pour une fête même si cela n’est pas précisé dans l’annonce.
En acceptant les fêtes, vous pouvez viser un taux de remplissage élevé en basse saison, notamment les week-ends, avec des groupes prêts à payer plus cher pour profiter du lieu ensemble.
Mais ouvrir son logement à des fêtes comporte des risques importants :
Tapage nocturne, avec appels des voisins ou même de la gendarmerie,
Dégradations : meubles déplacés, vaisselle cassée, mégots ou bouteilles dans le jardin,
Sur-occupation du logement : 8 couchages prévus, 12 personnes sur place,
Ménage plus complexe, voire nécessitant une intervention professionnelle urgente.
Et surtout, en cas d’incident, votre logement peut être signalé sur les plateformes, ce qui entache votre réputation et peut impacter vos futures réservations.
💡 Attention : certaines plateformes comme Airbnb interdisent formellement les fêtes dans les logements, sauf si vous êtes dans un cadre très particulier (ex : location événementielle avec autorisation explicite).
Si vous souhaitez rester ouvert à certains petits évènements (mais pas aux grosses fêtes incontrôlables), voici quelques conseils :
Précisez dans votre annonce que les fêtes sont interdites, ou qu’elles sont soumises à autorisation.
Fixez une capacité maximale stricte (nombre de personnes sur place, pas seulement le couchage).
Installez un capteur de bruit type Minut (autorisé car il ne capte pas de son), pour être alerté en cas de nuisances.
Gardez la main sur les profils : si la réservation vient d’un groupe de jeunes sans avis, soyez prudente.
Établissez un règlement clair avec des frais en cas de non-respect (ex. frais de ménage majoré, dépôt de garantie conservé).
👉 Exemple de formulation : « Le logement n’est pas adapté aux fêtes. Toute réunion doit être validée au préalable. Le non-respect entraînera la retenue du dépôt de garantie. »
Les fêtes peuvent sembler rentables à court terme, mais les conséquences peuvent être lourdes. En posant des règles fermes et en sécurisant votre logement, vous protégez votre réputation tout en laissant la porte ouverte aux séjours conviviaux mais responsables.
Faut-il tout autoriser pour remplir son calendrier ou tout interdire pour éviter les soucis ? Comme souvent, la réponse se trouve dans l’équilibre… et dans la cohérence entre votre logement, vos valeurs et votre cible de voyageurs.
Tous les logements n’ont pas le même potentiel, ni les mêmes contraintes. Une maison de campagne isolée avec grand jardin peut accueillir un chien et quelques amis autour d’un barbecue sans déranger personne. En revanche, un appartement en centre-ville, dans une résidence calme avec voisins sensibles au bruit, demande un tout autre niveau de vigilance.
👉 Exemple : un chalet en pleine montagne, dans un environnement naturel et paisible, le calme fait partie de l’expérience. Il est donc logique de refuser les fêtes, mais pourquoi pas d’accepter les animaux… à condition qu’ils soient bien encadrés.
Il est essentiel de rester cohérent avec la promesse faite dans l’annonce :
Vous visez des couples en quête de ressourcement ? Misez sur le calme, les non-fumeurs et les animaux sur demande.
Vous attirez des familles ? Soyez plus flexible, avec des consignes claires.
Vous ciblez des séjours professionnels ? Priorisez la fiabilité, la discrétion et l’absence de nuisances.
Rien de pire que des règles floues ou découvertes à la dernière minute. Pour éviter les malentendus :
Affichez vos règles dans l’annonce (ex : rubrique “Règlement intérieur” sur Airbnb).
Répétez-les dans le message de confirmation ou le livret d’accueil, avec une formulation bienveillante mais ferme.
Affichez discrètement certains rappels sur place, comme “Merci de ne pas fumer à l’intérieur” ou “Les animaux ne sont pas autorisés sur le lit”.
💡 Astuce : en personnalisant vos messages et en expliquant pourquoi certaines règles existent (respect du voisinage, propreté, allergies…), vous renforcez la compréhension et l’adhésion des voyageurs.
Enfin, gardez en tête que la location courte durée reste une aventure humaine. Il peut arriver qu’un couple demande à fumer sur la terrasse, ou qu’un petit chien voyage avec une famille attentionnée. Rien ne vous empêche de faire des exceptions ponctuelles, si vous sentez que le profil est fiable… mais toujours avec un cadre précis.
Et surtout, fiez-vous à votre intuition d’hôte : vous avez l’habitude de sentir les voyageurs sérieux. Faites-vous confiance.
Poser des règles claires ne signifie pas être rigide. C’est simplement le meilleur moyen d’aligner votre façon de louer avec ce que vous voulez vraiment offrir. C’est dans cette cohérence que réside une location sereine, respectueuse, et durable.
Si vous hésitez encore entre autonomie et accueil personnalisé, il existe une troisième option astucieuse : proposer les deux, et laisser le choix au voyageur. C’est ce qu’on appelle l’accueil hybride : une solution souple qui s’adapte aux attentes… tout en gardant une touche humaine qui fait la différence.
Avant d’ouvrir ou de restreindre l’accès à votre logement à certains profils (avec animaux, fumeurs ou fêtards), prenez le temps de réfléchir à :
La configuration des lieux : bruit, voisinage, matériaux, équipements fragiles…
Votre niveau de tolérance personnel : êtes-vous prêt à accepter un ménage plus complexe ? Des imprévus ?
Vos priorités de gestion : cherchez-vous à tout déléguer ? Ou êtes-vous souvent sur place ?
Vos objectifs de rentabilité : visez-vous une clientèle de passage ou des séjours plus longs et tranquilles ?
💡 Exemple : si vous vivez à 2h du logement et que vous déléguez le ménage, mieux vaut prévenir que guérir, en limitant les profils à risque.
Il n’est pas nécessaire de graver vos décisions dans le marbre. Vos règles peuvent évoluer dans le temps, en fonction de :
vos propres expériences (bonnes ou mauvaises),
les retours de vos prestataires (ménage, gestion),
les avis clients,
ou même les saisons (on peut parfois être plus souple en basse saison pour remplir).
👉 Conseil : gardez une trace de ce qui a fonctionné ou posé problème, et faites des ajustements réguliers. La location courte durée, c’est aussi tester et apprendre !
Enfin, n’oubliez pas que vous êtes maître à bord. Ce logement vous ressemble. Il reflète votre sens de l’accueil, vos exigences, votre souci du détail.
Si vous voulez accueillir des voyageurs respectueux, prenez le temps de poser un cadre clair, humain et transparent. C’est ce qui inspirera confiance… et attirera les bons profils.
💡 Astuce : n’ayez pas peur de dire non, surtout si une demande vous met mal à l’aise. La tranquillité d’esprit n’a pas de prix.
Faire les bons choix, c’est trouver l’équilibre entre ouverture, sécurité et plaisir d’accueillir. En restant fidèle à votre vision de l’hospitalité, vous attirez les voyageurs qui vous correspondent… et vous construisez une expérience sereine, pour eux comme pour vous.
Prendre des décisions sur l’accueil des animaux, des fumeurs ou des groupes festifs n’est pas toujours simple. Ce sont des sujets sensibles, qui touchent à la fois à l’intimité de votre logement, à la qualité de l’expérience voyageur, et à votre tranquillité personnelle.
Mais poser un cadre clair, cohérent et assumé, c’est aussi vous protéger, valoriser votre bien, et attirer des voyageurs qui vous ressemblent.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse : il y a vos valeurs, votre cible, et votre style d’accueil. À vous de choisir ce qui vous met à l’aise… tout en restant ouvert à évoluer avec le temps.
Et surtout, n’oubliez pas : un logement bien géré, c’est avant tout un logement où l’on se sent bien – des deux côtés de la réservation.
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